Issue 6

NVIDIA présente Llama Nemotron, une famille de modèle open-source pour les agents IA.
NVIDIA a dévoilé lors du GTC 2025 (GPU Technology Conference) Llama Nemotron, une nouvelle famille de modèles d’IA générative dotés de capacités de raisonnement avancé​.
Conçus à partir du modèle open-source Llama de Meta, ces modèles ont été entraînés par NVIDIA pour améliorer la résolution de tâches complexes (mathématiques multi-étapes, codage, prise de décision, etc.)​
L’objectif annoncé est de fournir aux développeurs et aux entreprises une base « prête à l’emploi » pour créer des agents IA autonomes capables de collaborer ou d’agir de manière indépendante sur des problèmes difficiles​.
NVIDIA renforce son positionnement dans l’IA générative d’entreprise. La société offre des modèles open source optimisés pour le raisonnement, facilitant l’adoption d’agents IA plus intelligents dans les workflows professionnels.

La santé numérique s’accélère avec l’intégration croissante de l’IA dans les soins infirmiers et la santé mentale. Aux États-Unis, des hôpitaux testent des agents infirmiers virtuels comme ceux développés par Hippocratic AI, capables de surveiller les signes vitaux et d’interagir avec les patients en continu, dans un contexte de pénurie de soignants. En parallèle, la start-up Wysa, spécialisée dans le soutien psychologique par chatbot, fusionne avec April Health un service de psychiatrie, pour offrir un suivi thérapeutique hybride mêlant intelligence artificielle et professionnels de santé. Ces innovations visent à étendre l’accès aux soins tout en soulageant les équipes médicales. Mais elles soulèvent aussi des questions éthiques et sociales : syndicats et experts redoutent une déshumanisation du soin et la dilution du rôle des soignants humains.

Les équipes de Google DeepMind viennent d’annoncer le modèle Gemini Robotics. Dans une vidéo de démonstration le robot doté du modèle est capable de comprendre une requete comme ranger un stylo dans une tasse sans aucun entraînement spécifique préalable. Google collabore avec Apptronik et Boston Dynamics. Cette avancée vise à rendre des robots plus flexibles et autonomes, capables d'interpréter des intentions humaines. Si la prouesse est technique, elle relance tout de même les débats sur le contrôle et la sécurité de robots dotés d’intelligence artificielle.